Il ne s'arrête jamais devant un obstacle, il est très bon observateur et a su saisir une opportunité quand tout semblait confus. MALHA Eric est un brillant rebobineur qui aujourd'hui a mis en pratique ses connaissances en créant son entreprise. "Les débuts sont un peu difficiles mais prometteurs..." reste-il confiant.
Cette pépite du handipreneuriat nous ballade pendant quelques instants dans son univers, dans ses ambitions et nous rappelle que le handicap ne constitue en aucun cas un frein.
Je compte recruter des commerciaux pour l’apport des nouveaux clients, et de prendre de nouveaux apprentis. Et puis , trouver des entreprises en partenariat et me construire une renommée dans ce secteur d’activité serait pas de refus.
Cette pépite du handipreneuriat nous ballade pendant quelques instants dans son univers, dans ses ambitions et nous rappelle que le handicap ne constitue en aucun cas un frein.
Je m'appelle MALHA ERIC, j’ai 29 ans, je vis au lieu dit SABLE à Bonamoussadi. J'ai ma dulcinée avec qui nous avons un enfant. je compte l'épouser d'ici peu.
Je suis rebobineur. J'ai crée une entreprise depuis 06 mois dénommée « Entreprise
la bobine plus Industrielle »située sis carrefour Bonabassem en face de
la pharmacie d’Akwa-Nord de rembobinage des appareils à moteur industriel, électrique, des groupes électrogène, des pompes émergé, les suppresseurs,
les ventilateurs les micro-ondes les moteurs à machine à écraser et bien d'autres.
Un métier de rebobineur appris sur le tas...
Après l'obtention de mon baccalauréat série D à
CEPTIC, mon père n’avait plus de moyens financiers pour la suite de mon curcus. A cette période,
nous possédions déjà une machine à moteur très complexe. C’est ainsi que chaque fois
que le dépanneur venait faire son travail sur la machine, j’observais et
quelques fois il me laissait lui filer un coup de main. Après plusieurs séances,
il proposa à mes parents de me prendre comme
apprenti dans son atelier. Mes parents acceptèrent car je montrais mon
enthousiasme et de plus ? Cela devait occuper mes temps libres et mes journées.
Le talent s'est déclenché...
Après 02 années d’apprentissage, je suis vite remarqué par un de ses confères qui appréciait la qualité de mon travail. Étant donné que j’étais non salarié,
il me proposa un poste à Général Industriel à Bonakouamouang. Mon premier boss, le dépanneur, répondit
favorablement. je fus rapidement recruté.
Ce qui permit de me perfectionner encore plus.
Le temps de se responsabiliser et de prendre son envol...
Avec ce boulot, j'étais épanoui, ma famille très heureuse et comblée. J'avais
un bon salaire et je m’aimais mon boulot. Ma mère, ayant vu que je n'étais pas encore au max de mon potentiel m'a suggéré de prendre un local pour me mettre à mon propre compte.
.
"j’avais une autre ambition, autre rêve, l’envie de réduire
les coûts de dépannage et d’aider ma mère;..
. C’est vrai qu’après
mon baccalauréat j’avais une autre ambition, un autre rêve mais l’envie de réduire
les coûts de dépannage et d’aider ma mère, l’envie de m’occuper. Grâce à mon
premier boss et le Seigneur tout puissant j’ai pu intégrer cette entreprise par
la grande porte. Vous savez ; j’avais un bureau où je travaillais à mon
aise car tous les matériaux étaient mis à ma disposition. Mon nouveau patron
était très satisfait de mon travail et
mes collègues m’ont accepté facilement. Très vite, j’ai pu me faire un nom dans
le secteur et mes proches m’ont convaincu d’ouvrir ma propre structure ce que
vous voyez comme ça.
Mon bilan et ma projection...
Mon affaire
n’a pas encore proprement décollé car mes entrées et clients sont circonscrits.
Tout de même, je suis optimiste car je
suis bien situé, et confiant du rendement de mon travail donc tôt ou tard ça ira pour le mieux
Je compte recruter des commerciaux pour l’apport des nouveaux clients, et de prendre de nouveaux apprentis. Et puis , trouver des entreprises en partenariat et me construire une renommée dans ce secteur d’activité serait pas de refus.
Dans la peau d'un coach, je dirai...
Je demanderai d'abord à mes frères et sœurs handicapés de
transcender leur aspect physique et de se propulser plus loin. Car nous ne
sommes pas différents des autres et je
souhaite à tout un chacun de goûter à la joie que procure le travail donc
prenez votre courage à deux mains et lancez-vous dans une activité qui vous corresponde
et vous procure le respect et la joie.
Propos recueillis par MBATTI DJAMABE
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