Tout le monde est appelé à respecter les même consignes
sanitaires afin de faire face au coronavirus. Que ce soit à domicile ou dans les
lieux publics. En tant que personne non-voyante... Ayant parfois besoin de l’aide d’une personne pour
traverser la route ou pour me rendre à un endroit inconnu, au lieu que mon
guide me prenne par la main, je peux le tenir au-dessus du coude...
Leonel, déficient visuel, nous confie quelques astuces
La pandémie du Covid-19 qui sévit actuellement
dans le monde entier impose le respect d’un certain nombre de mesures barrières telles
que recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), afin de stopper
sa propagation et à terme de l’éradiquer définitivement de notre planète. Porter
un masque de protection, se laver régulièrement les mains, utiliser des gels
hydro-alcooliques, respecter la distanciation sociale, éviter au maximum de se
toucher le visage et d’avoir tout autre contact sont là quelques mesures à
respecter au quotidien.
Si l’appropriation de ces mesures barrière est presque respectée
par la majorité des personnes dites valide, qu’en est-il d’un déficient visuel
dont le touché remplace la vue ?
Tout le monde est appelé à respecter les même consignes
sanitaires afin de faire face au coronavirus. Que ce soit à domicile ou dans les
lieux publics. En tant que personne non-voyante, je prends désormais certaines
précautions lorsque je me déplace. Tout d’abord, je porte toujours mon masque
de protection lorsque je vais dans un lieu public ou lorsque je suis dans les
transports en commun. Ayant parfois besoin de l’aide d’une personne pour
traverser la route ou pour me rendre à un endroit inconnu, au lieu que mon
guide me prenne par la main, je peux le tenir au-dessus du coude gauche et après
cette aide, je me lave les mains ou j’utilise un gel hydro-alcoolique afin de
réduire les risques de contamination
Respecter un écart d’au moins un mètre avec nos
interlocuteurs n’est pas chose aisée lorsqu’on est aveugle. Pour appliquer au
mieux cette distanciation sociale, je me sers de ma canne blanche que je tends
à environs un mètre du sol afin de marquer la limite entre mon interlocuteur et
moi. Dans le cas où cela ne serait pas commode, je peux rappeler avec un brin
d’humour à celui-ci,la nécessité du respect
de cette distanciation sociale.
Une fois de retour chez moi, je me lave d’abord
les mains à de l’eau courante et du savon avant toute autre chose. J’évite
autant que possible de me toucher le visage, je désinfecte régulièrement mon
domicile, je reste chez moi et ne sors que lorsque cela est nécessaire.
Leonel Joël TCHUENTE
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